Biographie

Françoise Delecroix (1944-2020)

Françoise Delecroix, artiste plasticienne, nous témoigne par sa riche carrière (1975-2020) ce que signifie la construction d’une oeuvre. Autodidacte, elle développait son univers artistique par l’utilisation de différentes techniques telles que la peinture ou l’installation. Elle perfectionnait sa pratique dans son atelier à Antony installé dans la cours d’un ancien relais de poste. Ce lieu à la fois calme et riche, avec un passé historique fort, était le lieu propice à la création.

Son processus créatif démarre par un geste. Ce geste est un clonage d’image à la fois déterminée et intuitif. Ce mouvement presque obsessionnelle dans sa répétition crée de nouvelles lignes de force et métamorphose l’image de base. Une vision d’infini s’offre alors au spectateur. Ce procédé se construit autour d’une volonté de sens. Les lignes géométriques et organiques s’assemblent autour d’un questionnement philosophique et scientifique. Cette genèse plastique provoque une mise en abyme qui s’amuse à un jeu de va et vient entre l’image infinie et l’espace clos dans lequel se trouve le spectateur.

C’est une référence à la notion du pli chez Gilles Deleuze. Le pli est entre âme et matière, tout se plie, se déplie et se replie jusqu’à l’infini. Pour approfondir cet effet, elle s’inspire de sa pratique de l’escrime qui lui enseigne la représentation de l’espace et de l’mage du corps. Auquel elle intègre sa fascination pour le codage génétique.

« L’Univers est périssable, tout comme les objets qui nous entourent. Ce n’est pas la matière en elle-même, qui est en cause, mais la fragilité de l’édifice. Le temps s’attaque à la structure des choses, vient à bout de toutes constructions. Depuis le Big-bang qui l’a fait naître, le monde bascule inexorablement sur les pentes de l’entropie. La vie a trouvé le moyen d’échapper à cet irrémédiable destin; elle résiste à l’usure du temps en renouvelant sa propre substance ». (Damien Schoëvaërt-Brossault, Maître de Conférence en histologie et en analyse d’image Paris Sud, à propos du projet « Séquençage » de Françoise Delecroix)

Françoise Delecroix nous transmet sa propre vision du mythe collectif sur les origines de l’homme et de l’Univers.

Expositions personnelles et collectives

Galeries Peintures

Paris 2017 Galerie Rauschfeld Visible/invisible. Paris 2017, 2014, 2013, 2012, Galerie Marie Robin. Paris 2005, 2004, , 2002, 2000, Galerie Mabel Semmler. Paris 2008 Galerie Arteconte; Dinard galerie Saphir 2005. 2003, 1999, 1998, Rouen Paris 2001, 1994 Galerie Confrontation., Paris Galerie Pascal Gabert. CNRS Gif sur Yvette 1999 « aux frontières des arts et des sciences. CNRS Paris 1997 « La science cachée sous la beauté des choses ». CNRS 1998 « Des artistes présentent leur travail à de jeunes chercheurs ». Paris 1993 Galerie Visconti Béziers 1991 Galerie Mercure etc.

Centres d’art ou lieux dédiés

Sceaux 2016 « Liaisons » Sur le Mur rouge. Saint -Germain-en-Laye 2015 Centre d’Art Espace Vera avec Nicole Gaulier, Antony 2011 Maison des Arts avec Colette Baneix, Antony 2009 « Le noir absolu » Espace d’Art contemporain Eugène Baudouin, Romans 2004 Musée International de la chaussure, Antony Maison des Arts, Paris 2004 Espace Belleville, Chateauroux 2004 George Sand « Interprétations », Monte-Carlo 2002 Sporting d’hiver Fondation Prince Albert, Uzès (Gard) 1996 Chapelle des Célestins, Paris 1997, 1994 DDJS « l’Art à l’Ecole »,

Photo

Antony 2008 Pavillon du Parc Bourdeau, « sans dessus dessous », Antony 2003/2004 Hotel de ville et Marché d’Antony « l’endroit vaut l’envers »

Installations

Sceaux 2015 « Archipel » avec le collectif Bloc -House.